Pratiquement tout le monde connaît le terme TDA/H et sait à peu près quelles sont les difficultés qui sont engendrées par ce trouble. Toutefois, de nombreux mythes continuent de circuler au sujet du TDA/H, ce qui fait que plusieurs personnes persistent à entretenir des préjugés à son sujet.
Pour mettre un terme à ces fausses croyances et pour vous permettre d’avoir une meilleure compréhension de ce trouble avec lequel il n’est pas toujours facile de composer, nous tenions à remettre les pendules à l’heure !
Le TDA/H, une définition
L’abréviation TDA/H désigne le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité. Les personnes qui souffrent d’un TDA/H ont généralement des troubles de concentration, d’hyperactivité et d’impulsivité. Certains présentent l’ensemble de ces symptômes alors que d’autres composent seulement avec l’un ou l’autre.
Le TDA/H est un trouble neurologique dont les causes directes ne sont pas encore clairement définies. Il semblerait qu’il soit dû à un dysfonctionnement de certaines zones du cerveau, ou encore à une production anormale de certaines hormones. De plus, on lui attribue parfois un caractère héréditaire. Selon les données publiées par l’Institut en santé mentale Douglas, ce sont de 3 à 5 % des enfants qui présentent un TDA/H, les garçons présentant un risque accru par rapport aux filles.
Pour parler d’un TDA/H, les symptômes doivent avoir une incidence négative sur plusieurs sphères du quotidien de la personne touchée, par exemple à l’école, à la maison, au travail, etc.
Des fausses croyances persistantes
On ne peut dépeindre la réalité des personnes qui sont aux prises avec un TDA/H sans aborder certains mythes que plusieurs personnes continuent de croire au sujet de ce trouble. Voici donc un survol des mythes les plus répandus à son sujet.
« Ces enfants sont trop paresseux »
Bien qu’on puisse être porté à croire que les difficultés que rencontrent les enfants qui souffrent d’un TDA/H puissent être liées à un manque d’effort ou de motivation de leur part, il n’en est rien ! En effet, ces enfants doivent souvent redoubler d’efforts pour arriver aux mêmes résultats que leurs camarades qui ne présentent pas ce même trouble. Ainsi, ils ont tendance à se fatiguer plus rapidement et risquent de baisser les bras plus facilement devant les difficultés qu’ils rencontrent.
Il devient donc d’une première importance de les accompagner en leur donnant des trucs et les outils nécessaires afin de pallier leurs difficultés.
« Tous les enfants qui ont un TDA/H sont énervés »
Dans bien des cas, le TDA vient sans le facteur hyperactivité. Ce sont alors les difficultés de concentration qui se font ressentir, ce qui risque de nuire grandement au cheminement scolaire de l’enfant touché.
À l’opposé, ce ne sont pas tous les enfants qui sont agités qui souffrent d’un TDA/H…
« Le TDA/H est un problème qui ne touche que les enfants »
On mentionnait que de 3 à 5 % des enfants souffrent d’un TDA/H. Ce trouble est habituellement décelé à un âge scolaire, c’est-à-dire durant l’enfance. Toutefois, il est erroné de croire que ce ne sont que les enfants qui doivent composer avec les symptômes provoqués par ce trouble. En effet, 50 % des cas de TDA/H persistent à l’âge adulte.
« Les médicaments sont la seule thérapie efficace contre le TDA/H »
Bien entendu, lorsqu’on pense au traitement du TDA/H, on pense d’abord à la prise de médicaments afin de contrôler les symptômes. Bien entendu, ceux-ci représentent un élément clé dans le traitement du TDA/H. Néanmoins, d’autres approches peuvent être préconisées pour outiller le patient afin de minimiser les impacts des symptômes du TDA/H sur son quotidien.
Parmi ces approches, on compte notamment l’ergothérapie. L’ergothérapeute est le professionnel de la santé possédant les capacités nécessaires pour évaluer les limitations d’une personne et pour déterminer les impacts de ces dernières sur son quotidien. Dans le cas d’un TDA/H, l’ergothérapeute pourra proposer différents moyens, notamment l’adaptation du poste de travail de son patient ou l’adaptation de son environnement. Ceux-ci doivent permettre de favoriser la concentration de la personne.
Le psychoéducateur est un autre professionnel qui peut aider les personnes qui sont aux prises avec un TDA/H. Il peut proposer différentes stratégies, misant autant sur la gestion des émotions de son patient que sur l’implication de ses parents ou des différents intervenants qui gravitent autour de lui (éducateurs, professeurs, etc.). Le psychoéducateur peut se déplacer directement dans le milieu de son patient pour avoir une bonne compréhension de sa situation et pour lui proposer des moyens concrets pour pallier ses difficultés.
Les services de la Clinique multithérapie Proaction
Nous sommes fiers d’offrir les services d’ergothérapeutes et de psychoéducateurs spécialement qualifiés pour intervenir auprès de patients, jeunes et moins jeunes, qui doivent malheureusement composer avec un TDA/H.
Nos professionnels sont membres en règle de leur ordre professionnel respectif alors, soyez rassuré, votre enfant sera entre bonnes mains !