Voici la troisième chronique de la série « Ça mange quoi en hiver? », qui vise à faire connaître davantage le travail des différents professionnels qui oeuvrent à notre clinique. Pour voir les billets précédents de cette même série:

Nous enchaînons ce mois-ci en démystifiant l’ergothérapie. La présente vidéo (voir le lien plus haut) présente un bref aperçu de la profession d’ergothérapeute.

Les ergothérapeutes sont les professionnels de la santé qui interviennent, dans le cadre d’activités significatives, auprès d’individus de tout âge, afin qu’ils atteignent un niveau d’autonomie optimal, une qualité de vie satisfaisante et une meilleure intégration dans la communauté. L’objectif est que l’individu accomplisse le mieux possible ses activités quotidiennes (ex: jeu, loisirs, habillage, socialisation, déplacement, etc.). Les ergothérapeutes y parviennent en agissant sur le développement, le maintien et l’amélioration des capacités physiques ou mentales.

L’ergothérapie c’est pour qui?

  • adulte2C’est pour Michel, qui a du mal à se trouver un emploi en raison de sa schizophrénie;
  • C’est pour Lara, qui voudrait conduire une automobile suite à son AVC;
  • C’est pour Louis, qui peine à gérer ses responsabilités en raison de son trouble d’anxiété;
  • C’est pour John, souffrant de démence, qui souhaite faire son épicerie par lui-même;
  • C’est pour Suzanne, qui a du mal à se déplacer à l’extérieur de chez elle comme elle souffre de la sclérose en plaques;
  • C’est pour Akim, qui présente de la maladresse dans les activités de dessin et de bricolage à la garderie, et qui ne peut compléter un casse-tête ou construire une tour de blocs;
  • C’est pour Mathias, qui est plutôt maladroit lors des déplacements et chute fréquemment. Il est incapable de pédaler, de conduire un tricycle et de grimper dans les modules au parc. Il présente une faible endurance à la marche, attrape difficilement un ballon et manque d’équilibre. Monter et descendre les marches s’avère laborieux;

  • C’est pour Corey, qui ne marche toujours pas à 18 mois et rampe difficilement;

  • C’est pour Julian, qui ne peut demeurer assis au sol pendant les causeries et suit difficilement la routine au sein de son groupe. Il est très difficile de le calmer en raison de sa surexcitation. Il semble aimer tomber ou bouger excessivement, se montre brusque avec ses pairs et se fait difficilement des amis;
  • C’est pour David, qui ne tolère pas les changements et les transitions. Il préfère la routine;

  • C’est pour Charles, souvent léthargique, qui a de la difficulté à suivre des instructions dans son groupe en raison de son attention réduite pendant les activités de jeu ou d’apprentissage;

  • C’est pour Anna, qui a de la difficulté à acquérir de l’indépendance dans les activités quotidiennes telles que s’habiller, se nourrir, l’hygiène et la propreté. Attacher ses vêtements, ses chaussures, ses boutons et manipuler les fermetures à glissière sont de véritables défis. Elle ne reconnaît pas la gauche de la droite, et le devant du dos en s’habillant;

  • C’est pour Félix, qui est intolérant à certaines textures ou températures d’aliments. Il est laborieux pour lui de se nourrir, de tenir une cuillère ou une fourchette et de boire avec une paille. Il a tendance à se remplir les joues avec des aliments;
  • C’est pour Valérie, qui a peu d’intérêt pour les jouets et présente un jeu symbolique peu développé. Elle recherche certaines sensations (sons, lumières, etc.) et a une réaction négative au toucher des autres;

  • etc.

Bref, les ergothérapeutes aident les individus à trouver les outils et les stratégies dont ils ont besoin pour atteindre leurs buts et vaincre les barrières comme la maladie ou des incapacités physiques ou mentales. L’intervention précoce favorise des progrès significatifs.

Voici les problématiques traitées en ergothérapie à notre clinique:

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  • Troubles anxieux
  • Épuisement professionnel, stress
  • Troubles de conduite alimentaire (anorexie, boulimie)
  • Troubles du spectre de l’autisme (TSA)
  • Troubles psychotiques ou de santé mentale, dépression, schizophrénie
  • Intégration scolaire et préscolaire
  • Troubles du développement moteur (ex: motricité fine, motricité globale) ou intellectuel
  • Difficultés d’apprentissage (dyspraxie, TDAH, etc.)
  • Troubles neuro-sensoriels
  • Déficience motrice cérébrale
  • Consultation et formation en milieu de garde et en milieu scolaire